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Brett Gosper (World Rugby) : "On passe en revue 6000 plaquages, on analyse tout"

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Brett Gosper s'est exprimé après le décès de Nicolas Chauvin.

Brett Gosper s’est exprimé après le décès de Nicolas Chauvin. (©Twitter Late Rugby Club)

Mercredi, l’espoir du Stade Français, Nicolas Chauvin, s’est éteint à l’âge de 19 ans. Brett Gosper, le directeur général de World Rugby, s’est exprimé après ce drame et au sujet des mesures de sécurités, sans manquer de lancer un appel. 

Les mesures effectuées

Brett Gosper ne s’y est pas trompé : « c’est un moment très dur pour le rugby. On est sous le choc ». Jeudi, la FFR a publié un communiqué dans lequel elle indiquait avoir demandé à World Rugby la tenue d’une réunion exceptionnelle dans les plus brefs délais. De son côté, l’instance internationale le répète : « l’intégrité physique des joueurs est notre priorité numéro 1″.

LIRE AUSSILa FFR a demandé à World Rugby la tenue d’une réunion exceptionnelle sur la sécurité

Le directeur général de World Rugby rappelle les mesures effectuées. « On a changé de culture mondiale du rugby avec l’HIA (Head Injury Assessment). On a changé le point de vue de tout le monde sur les dangers de la
commotion cérébrale. » Brett Gosper s’est satisfait des « protocoles qu’on a mis en place pour gérer ces blessures » qui ont eu « beaucoup de retours positifs ».

Le rugby est en train d’exploser

Si le contexte reste délicat avec cette année 2018 qui laissera de sombres traces, l’instance doit aussi faire face à une croissance plus qu’importante du nombre de rugbymans. « 9 millions de joueurs dans le monde. On a doublé le nombre depuis 2009. Le rugby est en train d’exploser » prévient Brett Gosper.

Appel au volontariat

« Analyser ces accidents, comprendre et continuer de travailler », c’est le leitmotiv de World Rugby. Brett Gosper l’affirme, depuis 15 ans, « on sait qu’au niveau du nombre de contacts, de mêlées ouvertes : il y a une baisse du taux de blessure ». World Rugby multiplie les « examens de plaquages, on en passe en revue 6000, on analyse tout » insiste le directeur général.

LIRE AUSSIJérôme Fillol : « On ne doit pas entrer sur un terrain en se disant que l’on peut mourir »

Innover, trouver des solutions, c’est une chose. Les tester, c’en est une autre. « World Rugby ne peut pas imposer un test à une compétition. Il faut qu’une compétition lève le bras » lance Brett Gosper. Il a, par ailleurs, loué l’instauration de la règle du passage en force dans certaines catégories en France.

Ca prend du temps car c’est un sport international

« Il y a l’innovation, en – de 14 ans : on ne peut plus percuter directement un joueur statique, c’est une expérience intéressante. » Mais il prévient. La mise en place de ces mesures, « ça prend du temps car c’est un sport international et Il faut le tester dans de bonnes conditions. On va continuer d’essayer des innovations ». En croisant les doigts pour que des compétitions soient réceptives.


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