
Lundi 10 décembre 2018, les gendarmes de la compagnie de Châteaubriant (Loire-Atlantique) ont participé à une simulation de tuerie de masse terroriste dans une école désaffectée. (©Marie Mangane / L’Eclaireur de Châteaubriant)
Lundi 10 décembre 2018, c’est à un exercice inhabituel que se sont livrés les gendarmes de Châteaubriant (Loire-Atlantique) dans les locaux de l’ancienne école de musique. Les militaires ont dû se mettre dans les conditions d’une tuerie de masse et déjouer une attaque terroriste pour les besoins de l’exercice.
C’est la première fois qu’un exercice de ce genre est mené à Châteaubriant depuis le début de la vague d’attaques terroristes de 2015 et les préconisations du ministère de l’Intérieur incitant à ce type d’exercices. Pour les besoins de l’entraînement une cinquantaine d’hommes et de femmes ( sur la grosse centaine de gendarmes que compte l’ensemble de la Compagnie) ont joué simultanément le rôle de victimes et d’assaillants.

Les gendarmes de Châteaubriant (Loire-Atlantique ) en pleine action dans les locaux de l’ancienne école de musique. Une tuerie de masse est en cours. (© Marie Mangane / L’Eclaireur de Châteaubriant)
Bruits de tirs et appels au secours en provenance des étages, la simulation était parfaite au grand étonnement de certains passants. Une signalétique » Exercice en cours » avait pourtant été installée dans le quartier afin de ne pas inquiéter les riverains.
Réservé cette fois aux effectifs de gendarmerie de Châteaubriant, ce type de simulation de grande ampleur fait parfois appel à l’ensemble des forces d’intervention et de secours, aux professionnels de santé, aux services de la Préfecture, voire parfois à la presse. Chacun devant dans ce cas jouer son propre rôle. A Nantes, un exercice de ce genre à la Cité des Congrès a été prévu, puis annulé il y a quelques jours.